Eventos Académicos, 39 ISCHE. Educación y emancipación

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EST-IL POSSIBLE DE PENSER EN ÉMANCIPATION PAR L’ÉCOLE DANS LA SOCIÉTE DE LA CONNAISSANCE?
Selmo Haroldo de Resende

Última modificación: 2017-07-17

Resumen


La discussion se base sur des traits des concepts de Foucault sur la biopolitique et la gouvernementalité, pour, ensuite, présenter les contours de la société de la connaissance et ses liaisons avec la formation au long de l'existence humaine, comme um moyen d’établir des paramètres normatifs qui conforment et réglementent un mode de vie limité par des mécanismes de formation. Dans cette société de la connaissance, il s'installe une sorte de continuum éducatif qui finit par coloniser les actions de l'individu dans le contexte général d'une vérité au sujet de la scolarisation, la formation, l’entreprise individuelle et le développement social, établi au niveau de la population. Comme sources, sont utilisés deux rapports présentés à l’Organisation des Nations Unies pour l'éducation la science et la culture (UNESCO). Le premier, intitulé Apprendre à être, rédigé en 1973, élaboré et présenté par la Commission Internationale pour le Développement de l'Éducation et, le deuxième, intitulé L’Education: un trésor est caché dedans, de la Commission Internationale sur l’Éducation pour le vingt et unième siècle, écrit en 1996. À partir de ces sources sont explorés quelques points sur la théorie du capital humain, comme la rationalité du comportement qui guide l'entrepreneur, habitant de la société de la connaissance, fortement cerné par les principes de la formation pour la vie et qui incarne l'homme économique, un corrélat du cosmopolite inachevé, en tenant compte de l'économie, non seulement comme une analyse de la programmation stratégique des activités et des comportements des individus mis à l'échelle de la masse de la population, mais aussi en tant que vecteur de la colonisation par les logiques du capital. Il se discute, alors, la formation, telle qu’une constitution de l'employabilité dans l'espace scolaire, dans l'administration des individus, les disposant à leurs places sur le théâtre de l'éducation, dans une sorte de miroir inversé, dont l'image est réelle, mais, en même temps, distanciée de la réalité, puisqu’il fonctionne avec la virtualité de la fonction et des effets de la formation pour que l'individu, jusqu’à présent colonisé par les critères économiques, devienne un bon entrepreneur de soi même, mais lors de son passage au réel, c'est inévitable la chute dans le non-lieu de la formation puisque la formation pure et simple n'est pas en mesure d'assurer a l’individu l’emploi ou une place dans le marché du travail. En partant de l’hypothèse que notre époque est l'ère de la connaissance, qui joue avec l'apprentissage pour la vie comme une promesse d’incrément du capital humain, établissant un ordre de l'éducation, dans lequel la formation est conçue comme un lieu de transition et de permanence des corps, tant des individus comme de la population, il est pertinent de se demander: est-il possible de penser en émancipation par la scolarité dans la société de la connaissance? Ou, reformulant la question, l'éducation pour la vie peut promouvoir l'émancipation de l'individu dans la société de la connaissance par le biais de l'école? Ainsi, on peut affirmer que dans la société de la connaissance la scolarisation, ou pour mieux dire, la formation scolaire est située à l'intersection entre le corps et la population, étant donné que la prescription normative qui les lie soit justement l’exigence de la scolarisation comme une condition pour être placé dans cette société, de sorte que l'individu non-scolarisé est mis hors circuit, lui refusant, au niveau de la masse de la population, toute possibilité d'émancipation.